SELF-TOXICITY?

Il est souvent question de la toxicité de certaines relations. Le phénomène est connu de tous, étudié, circonstancié, etc. Certes !

Mais un angle complémentaire pourrait se révéler au travers des questions suivantes:

● accorde-t-on assez de poids aux jugements sans appel que nous nous appliquons parfois ou souvent à nous-mêmes ? (“T’es vraiment c.., comment t’as pu rater ça ?”, “Je suis vraiment nul, jamais il ne me garderont”)

● à la sous-estimation de nos réussites réelles ? (“Je n’ai fait que mon travail”, “ben, ça n’a rien de compliqué”, etc.)

● aux colères qui nous animent face à l’impuissance qui s’impose à nous ? (“Comment peut-on prendre une décision autant à l’encontre du bon sens ? Et pourtant, on doit s’y plier”)

● à la négation de la fatigue réelle de notre corps ? De notre psychisme ? De notre mental ? (Valorisation du : “Tout ce qui ne nous tue pas nous rend plus fort”)

Tout cela peut avoir des conséquences bien réelles :
● sur nos aptitudes professionnelles,
● sur notre sphère privée,
● …et sur la relation à nous-mêmes !

Sous cet éclairage, il se pourrait bien qu’il y ait parfois une relation de toxicité :
● très proche, intime (car elle est entre nous et nous-mêmes) et
● très lointaine en même temps ! (on n’y accorde peu ou pas d’importance).

Pourtant, personne d’autre que nous-mêmes ne peut se pencher sur cette question pour rééquilibrer nos excès !

Et « contrairement » à une relation toxique extérieure, personne ne peut nous en empêcher !